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Histoires de Q
31 mai 2020

Discussions entre filles

Voici une nouvelle page des "souvenirs"  de Jocelyne.  Elle devait s'appeler " posiitons" mais en fait elle parle de bien autre chose   encore.  Et Jocelyne m'avoue en m'envoyant son texte :"  je dois  avouer que pendant que j'écrivais ces lignes, je me suis touchée (un petit peu) et il y en a un qui s'est demandé ce qui lui arrivait (il était ravi)..." Peut-être quela lecture de ces "souvenirs"  vous donnera aussi  envie de quelques petites caresses bine placées...  Merci Jocelyne...

 

Au cours de ma (trop longue) carrière professionnelle et dans les différentes sociétés pour lesquelles j’ai dispensé mon savoir faire, j’ai toujours parlé sexe avec mes différentes collègues féminines, bien qu’il y eu des exceptions. On se faisait des confidences, on échangeait des avis ou des conseils, souvent de façon très explicite. Au début, je faisais partie des jeunettes et j’ai été assez surprise par les anciennes qui approchaient la retraite (65 ans à l’époque) et qui nous contaient par le menu leurs galipettes avec leurs maris voire avec leurs amants. J’avais beaucoup de mal à imaginer mon père et ma mère en train de faire l’amour. Je sais maintenant qu’ils en ont bien profité jusqu’à la fin et je compte bien en faire autant. Il y avait entre autres, une dame au bord de la retraite qui avait l’air d’une petite mamie mais qui avait quitté son mari à quarante ans pour un petit jeune de dix ans de moins qu’elle. Depuis l’âge de la ménopause, elle recevait tous les soirs les hommages de son jeune mari. Elle ne s’en montrait pas fâchée et nous racontait même ses ébats avec force détails. Depuis ce temps là, je ne regarde pas du même œil les petites mamies que je croise dans la rue.

Le sujet qui revenait le plus souvent touchait aux différents avantages et inconvénients des positions adoptées pour faire l’amour. Je peux aujourd’hui établir une sorte de top dix des positions préférées de ces dames même si elles ne représentent pas un échantillon représentatif.

En tête, et de loin, plébiscitée par toutes, moi la première : LA LEVRETTE. Il faut peut-être voir là, la position atavique. C’est à dire celle transmise par nos ancêtres depuis la nuit des temps. C’est la position de la quasi-totalité des mammifères. On la préfère, d’abord parce que c’est dans cette position que l’on sent le mieux le sexe de notre homme, c’est comme ça qu’il va le plus loin. Et puis c’est dans cette position que l’on offre aux caresses une zone érogène importante de notre anatomie, je veux parler des fesses et de notre petit trou du cul. Le mien l’a bien compris, il me caresse le dos et les fesses, doucement ; certaines apprécient la fessée (pas moi). Il me masse l’anus voire plus.

Petite parenthèse : c’est dans cette position que j’ai ce que des pseudos spécialistes appelleraient un orgasme anal et que moi j’appelle un orgasme tout simplement. Après m’avoir massé mon petit trou du cul il y introduit son pouce ; moi, je continue à me masturber par devant. En général, il retire son sexe entièrement de mon vagin ou il se contente de jouer à l’entrée. J’ai une stimulation complète, de l’anus, de la vulve et du clito. Quand je jouis il s’enfonce à fond et me pilonne avec force en me tirant les hanches. Il m’est arrivé de tomber dans les pommes après des orgasmes d’une telle puissance. Il y a eu quelquefois une variante, en ce sens qu’il a remplacé son pouce par sa bite pour m’enculer (disons le mot) Je n’ai pas protesté, ça ne changeait pas grand chose pour moi. Par contre quand il éjacule, c’est une sensation qui n’est pas très agréable et qui se traduit par une envie de chier (disons le mot aussi) irrépressible et je dois courir aux chiottes ce qui n’a rien de très glamour. (En plus des fois, j’ai une sensation de brûlure et c’est très douloureux). Vous comprenez pourquoi je ne suis pas une fanatique de la sodomie.

Autre petite parenthèse : quand il passe de l’anus au vagin, il importe des bactéries (Escherichia coli) qui provoquent immanquablement une cystite à moins de se ruer aussitôt vers la salle de bain pour me nettoyer le minou à la Bétadine ce qui n’est pas non plus très glamour. Je préfère de loin m’endormir dans les bras de mon chéri. Le sommeil d’après, fait aussi partie du plan cul.

Venons en au N° 2 : beaucoup de femmes aiment chevaucher leur homme. Juste retour des choses. Il y a tellement d’hommes qui se servent de leur femme pour leur plaisir, exclusivement. L’important c’est de diriger autour de notre propre plaisir. Celui de l’homme, après tout, il est quasi automatique. Autant nous concentrer sur le nôtre. Il y a plein de variantes. On commence par se frotter sur le sexe en érection. C’est comme ça que j’ai fait l’amour la première fois. Quand tout ça est bien lubrifié, on s’empale doucement sur la tige raide ; quel délice. Ça peut être de face ou de dos, ou comme je l’ai déjà décrit en missionnaire inversé. Il écarte les jambes et moi je suis au dessus et je l’emprisonne cuisses serrées. Génial ! Lui, il a les mains libres pour me caresser partout. J’aime surtout quand il me pétrit les seins. Ceci dit, cette position ne fait pas l’unanimité, un certain nombre d’entre nous préfère se laisser faire. Laisser l’homme donner libre cours à sa lubricité dans une posture d’abandon total. Cet état d’esprit m’habite certes de temps en temps mais ce n’est pas souvent.

En trois, il y a la position que j’appelle : « position des grosses feignasses ». Plus communément nommée la cuillère. Je suis allongée sur le dos les cuisses relevées et posées sur les hanches de mon homme qui lui est couché presque perpendiculairement à moi sur le côté. La position ne permet pas une pénétration très profonde mais elle est reposante et peut durer des heures. Elle permet surtout des jeux de mains réciproques. Avec l’âge, je l’apprécie de plus en plus et mon mari aussi, bien que, souvent on n’aille pas jusqu’au bout ; il préfère et moi aussi terminer par une bonne levrette endiablée.

En quatre, et ça sera juste un top 4 parce que les autres positions sont anecdotiques, le missionnaire, bien sûr. Finalement, on l’aime bien toutes. On est face à face, on se regarde, on s’embrasse… Et moi ça m’excite de la caresser partout, de lui toucher le sexe qui rentre et sort. Il adore que je lui caresse les couilles en même temps. En général, si ça ne se termine pas par une levrette, il place mes jambes sur ses bras ou ses épaules pour me pilonner en puissance. Sa bite tape fort au fond et je peux me masturber en même temps pour parvenir à l’orgasme avant lui.

Il y a bien sûr beaucoup d’autres positions mais finalement si peu pratiquées qu’il est inutile d’en faire un classement. Et puis il ne faut pas oublier que la bonne position c’est celle dont on a envie à l’instant T.

 

 

 

 

 

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