Récit d'une rencontre réelle au musée (1)

Cela fait longtemps qu'ils se sont croisés.
C'était dans le cadre de leur occupations professionnelles.
Il est nettement plus jeune qu'elle.
A l'époque il l'avait remarquée sans pour autant qu'il puisse imaginer un seul instant l'aborder. Y avait il pensé? Peut être pas.
Il faut admettre que leur situations respectives ne lui permettait pas d'imaginer pouvoir la solliciter et encore moins de lui formuler une quelconque suggestion de relation ... coquine.
Ses charmes de jeune femme (à ce moment) étaient évidents et pas mal d'hommes lorgnaient sur ses délicieux appâts.
Peut être à t-elle fait partie des fantasmes qu'il développait comme beaucoup de jeunes hommes étant au contact d'une femme plus âgée.
Qui sait ce qu'elle engendrait dans les esprits des jeunes hommes qu'elle côtoyait.
Probablement était-elle soumise à des situations les plus follement érotiques, celles que l'on s'offre dans un fantasme accompagnant une masturbation libératoire.
Et voilà que par le fait du hasard il se retrouve en sa présence et qui plus est suite à un contact sur un site de libertinage.
Un couple de mature qui propose de vivre des moments libertins avec des partenaires sympas.
Cela faisait un bon moment que des échanges de messages laissaient entendre la possibilité de se rencontrer à Namur et pourquoi pas au musée Félicien Rops, artiste subversif et délicieusement coquin.
Enfin la première rencontre est prévue dans le cadre d'une exposition temporaire consacrée à Jan Fabre grand admirateur de Félicien Rops.
Le lieu est très cosy et les œuvres sulfureuses des deux artistes invitent à se déplacer lentement en observant les objets, peintures et gravures exposées.
Il peut donc tranquillement détailler ce couple de matures et jauger de la plastique de celle dont il découvre enfin le visage.
Il avait déjà particulièrement apprécié les photos réalisées et placées par son époux sur le site de rencontre.
Elles dévoilent impudiquement et anonymement les charmes d'une inconnue, du moins jusqu'à ce jour.
Maintenant il fouille dans sa mémoire car les traits de cette femme épanouie semblent y être enfouis.
Après quelques hésitations il la reconnaît finalement ainsi que son époux.
Normal ils travaillaient ensemble.
Il attendra avant de le lui fait remarquer et elle en sera agréablement surprise.
Qu'il la reconnaisse depuis tout ce temps passé la mettra en joie.
L'heure avance et le trio se rend au Resto comme il était convenu.
Le repas est agréable et la conversation sillonne parmi les divers sujets propres aux coquins qui se découvrent.
En fin de repas et durant le café, l'époux suggère à sa douce qu'elle aille discrètement se débarrasser de son soutien. Elle sourit laissant son homme insister gentiment. Elle finit par se rendre aux toilettes et après quelques instant en revient les seins libres sous son T-shirt.
C'est visible car elle a les tétons proéminents et ils se balancent aux bouts de ses seins au gré de ses pas.
Elle a donc osé et il se dit que c'est un bon début, une sorte d'acquiescement quant à une suite qui pourrait être plus piquante.
Sur cette réflexion il suit le couple qui décide de se rendre à la citadelle, là où Jan à installé sa tortue monumentale et son mesureur de nuages.
Après avoir tourné autour de la superbe carapace qui brille en se découpant sur le ciel, direction le mesureur de nuages en empruntant les escaliers chaotiques qui s'étalent aux pieds des remparts.
Coquine et finaude elle a devancé les deux hommes.
Elle leur offre ainsi une vision sur son corps ondulant et sur les jambes qui gardent un galbe bien agréable à contempler.
Ils ne se privent pas d'observer, lui son épouse dont il est éperdument amoureux et l'autre cette presque inconnue chargée de mystères qu'il aimerait découvrir.
Le mesureur a été placé par Jan sur un promontoire isolé en cul de sac.
Examen de la sculpture qui se découpe sur le ciel et personne dans les parages. L'époux propose de prendre quelques clichés de son amour de femme.
Il tend l'appareil au troisième larron et se dirige ensuite vers elle.
Toujours personne dans les environs? Alors subitement il se place derrière elle et lui relève le T-shirt.
Soudainement les seins frémissant de la belle sont exposés à ses yeux. Ils sont libres et superbes avec un galbe naturel.
Il capte ce moment en actionnant l'appareil photo. Plusieurs clichés sont réalisés.
Les choses s'accélèrent.
Redescendus en ville ils poursuivent le périple que Jan a imaginé. Les voilà dans l'exposition des sculptures de l'artiste qui a investit le centre culturel de la ville.
La première salle montre une série de superbes oeuvres dont certaines ont une évidente connotation érotique.
La seconde salle est tout en longueur, tapissée de tentures noires elle est très sombre.
Des bustes brillent sous les projecteurs très concentrés. Ils sont alignés sur des socles mettant les visages encornés de Jan à hauteur des yeux.
Les quelques visiteurs présents font rapidement le tour de la salle et puis s'en vont ... plus personne dans les parages.
Le lieu est particulièrement propice à s'offrir discrètement des caresses exploratrice.
C'est ce qui est proposé par le mari.
- "Si vous en avez l'envie c'est le moment" dit il au futur couple d'amants.
- "Il n'y a personne dans la galerie, profitez en."
Ils se placent tous deux dans l'ombre et hors de vue de l'entrée.
Pendant que le mari fait le guet, tout en examinant les têtes exposées, il commence à la humer et à capter son parfum de femme.
Son envie d'elle est réelle.
Il perçoit qu'elle est disponible, en attente, et il s'est placé derrière elle.
Ses mains ne résistent pas à se glisser enfin sous le T-shirt de coton gris. Elles se saisissent de ces deux globes de chair d'une agréable douceur.
Elles les palpe, les caresse.
Il perçoit ses tétons qui réagissent, il se penche et va les téter subrepticement. Un délice.
Elle aime cela.
L'excitation prend de l'ampleur et affole les deux libertins.
Il ne résiste pas à poursuivre la recherche des trésors de ce corps qui s'abandonne.
Il lui relève sa jupe. Le tissus léger remonte inexorablement.
Elle garde son parka sur les bras rendant ainsi cette nouvelle approche plus osée relativement discrète.
Elle sent que sa petite culotte est écartée et que les lèvres de son sexe sont enfin palpées et écartées.
Les doigts s'immiscent alors dans le velouté de cette femme qui s'abandonne encore plus.
Toujours derrière elle il lui prodigues de doux baisers sur la peau tendre de sa nuque et elle adore cela. Il le sent.
Elle passe ses mains derrière elle pour saisir le désir de son jeune partenaire.
Elle tâte, soupèse, presse et caresse ce sexe tendu qui lui indique qu'elle est désirée et elle s'affole de cela.
Elle aimerait que sa main puisse pénétrer le jeans, écarter un sous vêtement et saisir à pleine main cette queue frémissante.
Dans son esprit elle se voit décalotter, branler, goûter cet homme qui lui plait. Elle glisserait bien à ses genoux pour entamer cette fellation qu'elle imagine dans l'affolement de ses pensées.
Les émotions sont présentes et provoquent une série de vibrations et de frissons. Les corps se réjouissent d'être à la fête des sens. Ils en veulent plus et seraient prêts à s'emboîter.
Mais la situation ne permet pas cette folie, d'autres visiteurs s'approchent de la porte vitrée. Il faut partir.
À la sortie la préposée à la surveillance nous regarde avec une relative insistance... Aurait elle perçu quelque chose?
Un dernier verre au soleil et rendez vous est pris pour un après midi de jeux de l'amour et des sens.

Une suite à venir...

Auteur: Balthazar

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