Mon amant mystérieux
L'été dernier je suis allée en vacances avec mon ami Walter et nous avons
décidé de retourner pour la seconde fois à Saint -Cyprien, simplement parce
qu'il y a une plage nudiste juste à côté. (A Toreilles, pour ceux qui
connaissent le coin.) C'est une plage parfaite pour se baigner et passer la
journée à poil à se faire griller au soleil. L'année précédente Walter et moi
on y était allés et ça a été quelques jours vraiment sympa. Le seul reproche
que je pourrais faire c'est qu'il y a un peu trop de 'Grandes folles' occupées
à se faire des papouilles. Mais ça, c'est à mon goût et d'autres que moi n'y
trouvent certainement rien à redire.
En fait, on ne vient pas dans le Roussillon exprès pour cette plage et pour s'y
mettre à poil,non, on vient simplement en vacances comme des milliers d'autres,
mais il y a des jours où j'ai envie de me montrer un peu. Oui, j'ai un côté
exhibitionniste, pas très affirmé mais de temps à autre, rien que pour exciter
un peu mon partenaire, et puis aussi pour mon plaisir personnel. Cependant, ça
ne va pas très loin, je ne suis pas du genre de ceux qui font s'exhibent en
train de faire l'amour sur la plage au milieu des voyeurs qu'ils ont convoqués.
En fait, ça ne m'est jamais arrivé jusqu'à cette fois… Bon, ces jours là, en
route pour la plage nudiste pour le plaisir d'être à poil, et d'exposer ma
foufounette que je garde toujours bien épilée avec juste une petite touffe de
poils blonds ras sur le haut du pubis. En plus, je porte un petit bijou intime,
un anneau d'or dans les lèvres et je trouve un plaisir certain à me monter les
jambes légèrement écartées. Je suis certaine que Walter est fier de mon corps
et trouve aussi une certaine satisfaction à me voir exposée. Je dois
reconnaître que je ne suis pas mal faite. Certes, je ne suis pas un super top
modèle, mais j'attire les regards, regards pleins d'intérêt de la part des
hommes, regards plus durs de la part de certaines femmes quand leur mari louche
trop ostensiblement vers moi !
On arrive tous les deux
vers les 2 ou 3 heures de l'après-midi et on commence par du très classique,
baignade, bronzette, re-baignade, histoire de se rafraîchir car le soleil tape
fort. Nettement moins classique est l'atmosphère sur la plage: tout le monde
est à poil, mais des groupes aux pratiques différentes tendent à se former et à
se séparer les uns des autres.s. Dans un coin , il y les nudistes purs et durs,
des 'naturistes' comme ils s'appellent, ceux qui viennent ici mettre en
pratique un soi-disant art de vivre, qui font de la nudité un système
philosophique. Ceux-la ne sont pas des marrants : pour eux, c'est la
cohabitation asexuée, pas question pour un homme de bander un peu, quant à
jouer un peu à touche-pipi avec sa partenaire, alors là, c'est un scandale ! Et
puis il y a les autres : comme je le disais, on voit pas mal de gays et dans la
partie sud de la plage on trouve surtout des voyeurs ou des échangistes. On les
voit le cuisses écartées et, sous prétexte de se passer des crèmes solaires, se
masser la chatoune ou se caresser les balles. On ressent par moments une
atmosphère de folle sensualité et on a envie de sucer une belle bite comme on
mordrait dans un fruit sauvage cueilli dans la forêt et dégoulinant du jus
qu'on avale avec plaisir.
Bref, vers les 6 heures,
quand le soleil est moins chaud, la plage se vide peu à peu des adorateurs
d'Hélios. Ce jour là, Walter et moi ; nous nous retrouvons à peu près seuls
dans cette partie de la plage, mis à par quelques irréductibles qui veulent
profiter de la mer jusqu'au bout. Le soleil est bas sur l'horizon, mais me
chauffe encore assez pour que j'en apprécie la caresse.Je suis allongée,les
yeux fermés, à demi endormie et je me sens bien, cool, relax. Walter est parti
se baigner une dernière fois. J'ai la tête vide, ou plus si, elle est pleine de
bonheur. A un moment, Il me semble que Walter revient car une ombre passe
devant moi. Effectivement, quelques secondes plus tard, il se met à jouer avec
mes seins an les effleurant doucement, surtout les mamelons et son autre main
touche mon ventre et joue avec ma petite touffe de poils et glisse même sur mon
sexe, tripotant un instant mon anneau d'or passé entre les lèvres. Je pousse un
petit gémissement de plaisir qui l'encourage à continuer. Je suis si bien que
je n'ouvre même pas les yeux. Seul une sorte de ronronnement indique à quel
point j'apprécie les caresses.
Sa bouche se pose sur la mienne et je sens ses lèvres salées qui déposent un
doux baiser. un doigt glisse sur mes joues, descend dans mon cou et plus bas
encore jusqu'à ma poitrine
et caresse mes seins avec la légèreté d'un papillon. C'est si bon que je
voudrais que ça ne s'arrête. Je sens quelque chose vibrer dans moi, un
tressaillement qui ne demande qu'à grandir et qui pourrait devenir un brasier
de passion..
Son autre main glisse rapidement sur mon corps et vient se poser son bas
ventre. La caresse se fait un peu plus insistante. Je comprends ce qu'il
attende moi et, les yeux toujours fermés, sans dire un mot, je me contente
d'écarter un peu les jambes avec l'espoir secret qu'il va comprendre ce que
j'attends de lui mais que je n'ai pas la force de lui dire. Je m'offre à lui,
je me laisse aller dans une sorte de demi sommeil, une sorte de bien-être
immense dans lequel se mêlent oisiveté, calme, l'érotisme et bonheur.
Walter, qui peut être un amant macho et dur fois, peut aussi être le plus
sensuellement doux dans ses caresses, comme aujourd'hui.
Ses lèvres se posent sur
les miennes et en même temps, je sens ses mains qui massent mes seins avec
délicatesse. Les pointes, déjà durcies par la fraîcheur du vent marin et les
premières caresses, durcissent encore. Puis je sens des lèvres sur mes seins
qui les sucent doucement, les picorent . Il décrit des cercles de plus en plus
petits autour de chaque sein, jusqu'à ce qu'il arrive aux pointes, puis ses
lèvres redescendent et reviennent lécher les pointes dressées. C'est à peine si
j'ai la force de gémir, mais c'est de plaisir, impossible d'en douter !
La main légère qui tout à
l'heure jouait avec ma touffette de poils se fait plus insistante : elle
cherche à écarter mes lèvres et quand elle y parvient, elle monte en haut pour
trouver mon clitoris. Un ronronnement quand la caresse se fait douceur
enivrante qui m'envoie des picotements à travers tout le corps. Un baiser qui
dure une éternité de bonheur, ses bras qui me tiennent, m'enveloppent, me
protègent, ses lèvres qui se mêlent aux miennes et nous ne faisons plus qu'un.
Puis les lèvres viennent sur mon sexe et sa langue s'infiltre en moi, m'irradie
de plaisir et m'entraîne inexorablement vers l'orgasme.
A nouveau des mains, partout sur mon corps. Immobile, inerte presque, je
m'abandonne à ces mille caresses délicieuses au même moment, mille caresse à
mille endroits de mon corps, sur le ventre, sur les cuisses, sur les seins,
dans le cou, sur mon sexe, sur les fesses, dans mon sexe, ailleurs, partout…
Mon corps ne répond plus. Il est trop caressé, touché, embrassé, frôlé, caressé
encore avec une infinie douceur. Ma tête n'est plus que bonheur, béatitude, un
état de bien-être, une impression de flotter dans un univers d'exquises
sensations physiques.
Et dans mon nuage de
félicité, il me vient une idée curieuse, une idée à demi folle. Ces mains qui
me caressent, elles sont bien nombreuses pour toucher tout mon corps en même
temps. Comment Walter peut-il à la fois caresser mes cuisses, mes seins, mon
cou, mes bras et plonger aussi dans mon sexe brûlant ?
Je sais que je ne dors pas, mais c'est presque pareil. Je suis incapable de
faire le moindre geste. Pourrai-je au moins ouvrir les yeux pour me rendre
compte de ce qui m'arrive, trouver une réponse à cette question étrange que je
viens de me poser et peut-être dissiper de mon esprit les doutes qui pourraient
y naître ?
Comme un chat endormi qui
guette je ne sais quoi, j'entrouvre lentement un œil, et je crois être dans un
rêve. Bien entendu Walter est là s'occupant de moi avec douceur mais
j'entrevois aussi une autre homme qui est penché sur moi : ses mains touchent
ma poitrine, la massent et il me procure de merveilleux picotements de désir. Non,
je dois dormir, je rêve, je fantasme. Je me force à mieux observer, et l'homme
est bel et bien là. Les yeux bien ouverts cette fois, je le regarde.Une
trentaine d'année, il est beau, son sourire respire la joie de vivre… Il est nu
est son sexe est dur et bien droit.
En écrivant ces lignes
aujourd'hui, je sais que j'aurais dû réagir. Comment ? Se laisser tripoter par
un inconnu. Pourquoi est-il ici? Pourquoi Walter le laisse-t-il faire? Il
aurait fallu crier, se défendre, frapper peut-être, que sais-je encore…
Mais ce jour là je ne fais rien de tout cela. J'en suis incapable. C'est comme
si j'étais frappée par un poison qui paralyse les muscles, du curare, par
exemple.Je sais ce que je devrais faire, mais je suis une spectatrice presque
impuissante de ce qui m'arrive - et d'ailleurs est-ce que je souhaite
véritablement qu'il en soit autrement ?.
Maintenant je sens la poitrine de l'homme contre la mienne, son sexe dur presse
contre ma cuisse. Dans un demi brouillard me parvient la voix de Walter qui me
dit de me relaxer, de me laisser faire, que je vais avoir mille plaisirs. La
bouche de l'homme est sur la mienne; sa langue avide pénètre ma bouche et se
mêle à ma langue puis revient sur mes lèvres. Ses mains courent sur ma
poitrine, mon cou, massent un instant mes épaules, reviennent t sur mes seins.
En même temps, Walter a une main sur mon sexe, puis dans celui-ci. Je sens que
je coule, je suis chaude, trempée et ses doigts couverts de mes jus me touchent
au plus profond de moi, avant, parfois de venir sur mon clitoris gonflé qui
palpite sous les caresses. Puis c'est sa langue qui le trouve caché sous un
repli de peau et elle me titille, et m'excite, me léchant d'avant en arrière
sur le côté, me suçant doucement le bourgeon enflammé entre ses douces lèvres.
Je miaule de plaisir et je frémis quand sa langue parcoure toute ma fente de
haut en bas avant de revenir sur petit bouton.
Je m'abandonne à ces
merveilleuses caresses sans même chercher à savoir qui est cet homme. Ce que je
sais de lui est bien suffisant pour le moment : sa bouche est chaude, elle est
douce, ses mains me caressent tendrement et son sexe dur bat contre moi.
Agenouillé tout contre moi, il touche mes seins si durs et si gonflés qu'il
tire en arrière la peau de sa hampe et la frotte lentement sur ma poitrine
presque douloureuse de désir. D'abord le sein gauche, puis le droite. Son gland
laisser perler des gouttes transparentes qu'il étale sur mes seins. Sous la
caresse mouillée, les pointes des seins déjà dures grossissent et durcissent
encore plus. Si j'en avais la force, je tendrais la langue pour toucher ce sexe
gonflé qui me fait tant de bien.
Un nouveau bien-être, moins léthargique et davantage sexuel coule dans moi. Ces
lèvres qui dévorent les miennes, ces mains qui me caressent et qui a massent
mes seins avec tant de tendresse, ctte autre langue qui s'infiltre dans mon
sexe et l'enflamme, tout ceci réveille peu à peu mon corps et mon esprit, me
tire de cette somnolence béate dans laquelle je m'étais laissé entraîner.;
Mon nouvel ami m'offre son
sexe et ma bouche s'ouvre pour l'inviter à aller plus loin, un gémissement l'y
encourage aussi.
Immédiatement, un gland se pose sur mes lèvres, il est gros, chaud et mouillé
et, malgré cet état d'abandon à moi même dans lequel je me trouvais, je trouve
maintenant la force et l'envie de fermer les lèvres pour le goûter, pour avoir
dans la bouche le goût du sexe mâle, un goût salé, amer mais qui, pour moi, est
le plus délicieux du monde. Sucer une bonne bite juteuse, rien n'est meilleur!
Serrer un gland élastique contre la langue! Avaler un manche dur et le sentir
durcir encore dans la bouche ! Sentir les couilles vibrer sous votre caresse !
Une bite qui tressaille, palpite et, se gonflant encore, laisse exploser jets
après jets ! Recevoir la crème chaude qui vous emplit la bouche ! Savoir que
vous avez donné un immense plaisir à votre partenaire !
Je sens Walter se placer
entre mes jambes et son sexe, juste à l'entrée de mon vagin, y cherche un
passage en poussant fermement. Je suis tellement mouillée, chaude et préparée
qu'il pénètre immédiatement et glisse avec douceur dans moi, comme le ferait
une main dans un gant de soie. Il gémit quand son sexe tout entier est
enveloppé dans mes chairs et moi aussi je gémis en sentant comment il me
remplit. Une manche délicieux, à la fois dur et doux, qui me chauffe tant le
ventre que les frissons s'étendent jusqu'à mes seins qui me tirent et me
picotent encore plus. Bien enfoncé dans moi, il suffit à Walter de bouger à
peine pour déclencher dans mon ventre de merveilleuses sensations qui me
laissent encore plus faible tout en annonçant un prochain feu d'artifice de
plaisir. Puis, sentant venir chez lui des pulsions plus fortes, il accélère un
peu et me fait gémir encore. Bientôt, je râle doucement en permanence tant les
sensations de plaisir arrivent en continu, chacune s'ajoutant aux autres et
devenant plus intense.
C'est si merveilleux de se
sentir le point d'attraction, le centre du monde, et aussi de s'offrir à ses
amis.
Je sens la cyprine qui
suinte de ma chatoune et qui coule entre mes cuisses. En même temps, je donne
de petits coups de langue sur la queue qui s'abrite dans ma bouche, En bougeant
lentement les reins, l'homme entre et sort dans ma bouche, se donne du plaisir
et m'en donne en même temps. Ma bouche le rend fou et sa bite me rend folle.
Avec les lèvres serrées autour du gland rougeâtre, avec la langue qui
léchouille le dessous du gland, je sais qu'il va exploser et j'attends de le
recevoir avec une sorte d'exaltation….
Je ne sais plus qui a commencé à jouir, Walter, l'homme dans ma bouche ou moi.
Je crois que nous avons explosé ensemble, l'orgasme du premier déclenchant
immédiatement celui du second puis du troisième.
Les spasmes qui s'emparent
de ma chatoune, et serrent le manche de Walter pour lui faire cracher un
torrent de sperme chaud, et des frissons dans tout le dos... Mon corps se
raidit, jambes serrées et bras crispés… Mon sexe palpitant et affamé qui reçoit
des décharges crémeuses, ma bouche qui est remplie de la même crème chaude et
épaisse. Une sorte d'explosion de lumière dans ma tête, un éclair si puissant
qu'il m'aveugle avant que je retombe immobile, épuisée, encore parcourue de
mille sensations physiques qui prolongent mon orgasme.
Un peu plus tard ce soir là, je suis revenue à la voiture en m'appuyant sur les
épaules de mes deux compagnons. J'étais encore faible, non pas que je sois
malade ou qui que ce soit, simplement j'étais encore anéantie de plaisir. Puis
l'homme nous a quitté, mystérieusement, après m'avoir donné un baiser. Je ne
l'ai jamais revu, je ne sais pas même son nom ; il est entré dans ma vie et il
en est sorti. Mais je ne l'oublierai pas.