Jocelyne : Un réveillon mémorable
Avec mon mari, cette année, on a décidé de rompre avec les vieilles habitudes de réveillon. Restaurant, grosse bouffe, alcool, et danse. On chante et on se souhaite une bonne année avec des gens que l’on ne connaît pas et que l’on ne reverra sûrement jamais. Non, trois fois non.
Alors, mon chéri a réservé une chambre dans un hôtel haut de gamme avec piscine, hammam, sauna, jacuzzi, etc. C’est totalement proscrit par le règlement de l’hôtel mais on a apporté notre repas, léger en l’occurrence : saumon, gambas décortiquées, demi bouteille de champagne et une petite part de mille feuille en dessert.
En fait, ce qui était prévu, c’était de faire l’amour au moment du basculement en 2020. On a vu beaucoup e monde se bousculer sur les Champs Élysée pour assister à un feu d’artifice de fou. Nous, on n’avait pas envie de nous cailler les miches. On est bien mieux sous la couette… NON ? Et si un feu d’artifice doit être tiré ce sera sur ma pelouse.
L’après midi et la soirée se sont passés à la piscine entre sauna, hammam et autres soins thalasso Jusqu’à la fermeture à 22 heure. Remontés dans la chambre, nous nous rinçons sous la douche. Notre peau est toute fripée par le séjour prolongé dans l’eau. Aussi, une fois séchée, est elle douce comme une peau de bébé. Quel plaisir de caresser le corps de l’autre et de se faire caresser en retour. Nous contenons nos envies pour nous mettre à table dans la tenue d’Eve et d’Adam.
Le repas très fin mais frugal et vite expédié et même s’il n’y a pas beaucoup de champagne, il me tourne la tête et une terrible envie de faire l’amour me prend le ventre, et ce d’autant plus que mon homme a une érection que je qualifierais de triomphante. Je passe à la salle de bain pour me laver les dents, puis il en fait autant. Je profite de son absence pour enfiler ma guêpière mon string et mes bas. Il me laisse volontairement le temps en s’attardant dans la salle de bain. J’ai juste le temps de prendre mon magic wand avant qu’il ouvre la porte.
« Mais ! Elle se masturbe la petite cochonne ! » Il s’approche et me caresse les cuisses, les seins et le cou. Son doigt vient effleurer le string. Je suis de plus en plus excitée. Il faut dire que ce vibromasseur est magique, comme son nom l’indique. Bien que minuscule, mon bouton est dur comme du bois. Si ça continue je ne vais pas tarder à jouir et notre plan cul va tourner court. J’arrête… Il a compris, il me connaît ien et il sait que je suis rapide dans ces circonstances et il sait aussi que je veux faire durer le plaisir le plus possible. Il m’avait promis de me sucer, donc je me mets en position au bord du lit les jambes écartées face à lui. Mon string est un string ouvert, il écarte délicatement les deux ficelles. Je me suis épilée pour la circonstance et sous l’effet de l’excitation mes petites lèvres apparaissent entre les deux bourrelets de mes grandes lèvres. Sa langue les parcourt avec légèreté, elle se faufile pour venir titiller mon bouton puis redescend vers l’entrée du vagin. Quel délice ! Son doigt a pris la relève, il ne va pas bien loin et me masse avec douceur ce que certains appellent le point G. Je ne sais pas s’il existe vraiment mais c’est un endroit très sensible. Ça monte, ça monte, et en plus, il s’attarde le cochon.
Cette position me convient au plus haut point. Quand je suis sur le dos, je suis plus longue à venir et j’adore me faire sucer. Je lui ai pris la tête à pleine main pour la remuer comme j’aime. Je n’ai pas de chronomètre, mais ce traitement dure bien quatre à cinq minutes. Je sens que je vais exploser, alors je demande un temps mort. Je me retourne pour l’accueillir en levrette. C’est ma position préférée car c’est comme ça que je le sens le mieux et c’est comme ça que je jouis avec le plus d’intensité. J’ai pris mon petit œuf vibrant et je l’ai appliqué aussitôt sur mon clito. Lui, il se fait attendre. Je le soupçonne de profiter du spectacle, comme d’habitude.
« Allez, viens maintenant ». Enfin ses mains se posent sur mes hanches et son gland vient chercher son chemin à l’entrée. Il ne fait pas d’effort pour le guider, alors je m’y colle.
Surprise, il a mis un préservatif. Je n’apprécie particulièrement ce genre d’accessoire, mais il m’a expliqué depuis longtemps que ça diminuait ses sensations et qu’il pouvait se retenir beaucoup plus et même arriver à ne pas jouir avec. J’ai dépassé le stade où l’on réfléchit. Je suis toute à mes vibrations qui provoquent des vagues de chaleur qui me parcourent le corps en tous sens quand il entre et sort doucement. Pour arriver à l’orgasme, j’ai besoin des deux, un vibro sur mon bouton et le membre viril de mon homme. En fait, son doigt ou un gode ça va bien aussi. Son pouce vient caresser mon petit trou du cul, l’endroit est déjà largement lubrifié par tout ce qui s’est passé avant et il peut l’enfoncer sans me faire mal. J’ai fromage et dessert, une double pénétration en quelque sorte … WAOUH ! ça y est, je jouis. Il agrippe aussitôt mes hanches et me pistonne avec force. J’ai l’impression de ne plus exister, je ne suis plus qu’un sexe. J’envoie mes fesses vers l’arrière en cadence avec ses coups de boutoir.
« Vas y, remplis moi la chaaatte ! » D’habitude, il me rejoint rapidement. Mais là il continue à me pilonner, à chaque va-‐et-‐vient, sa bite sort pour revenir me pénétrer avec plus de violence. J’ai des étoiles dans la tête. Je ne sais pas combien de temps cela dure quand tout à coup un flot de sperme m’envahit le vagin. Il m’a tiré les hanches encore plus fort et sa bite vient buter au fond. Je crois bien que je suis tombée dans les pommes puisque je me souviens seulement de son poids couché sur mon dos et de sa bouche qui me mordille la nuque. J’aurai bien commencé l’année 2020.
Je reprends mes esprits pour consulter mon portable… Il indique onze heure et demi. Mince, j’aurai bien terminé 2019